Vaccin : un nouveau numéro d’appel

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Obligation vaccinale des soignants : un numéro pour rassurer les patients

L’agence régionale de santé complète son offre d’écoute et de conseil pour répondre aux inquiétudes des patients. Elle créée un nouveau numéro d’appel spécialement dédié aux usagers au sein de la cellule RIPOSTE.

L’agence de santé suit avec la plus grande attention l’organisation de l’offre de soins sur le territoire dans le cadre de la mise en œuvre progressive de l’obligation vaccinale des soignants. Une obligation qui génère de vives tensions dans les différents établissements de santé du territoire, des actes de malveillance et un fort absentéisme notamment au CHU de Pointe-à-Pitre. De quoi fortement inquiéter la population quant à la qualité de la prise en charge des malades sur notre territoire.

Pour tenter d’y remédier, l’ARS apporte une réponse à ces préoccupations, en créant un nouveau numéro d’appel dédié au sein de la plateforme RIPOSTE, le 05 90 44 62 20. Quatre professionnels de santé seront mobilisés. Ils répondront aux appelants ayant un professionnel de santé libéral en arrêt provisoire ou définitif de son activité. Chaque personne pourra être guidée et orientée (en conseil).

L’ADGUPS qui assure la régulation médicale du territoire peut aussi répondre aux besoins des usagers au 05 90 90 13 13. Il existe aussi la possibilité de se connecter à la plateforme INZEE-CARE (inzeecare.fr), mise en œuvre par l’URPS infirmiers, afin d’être mis en relation avec un infirmier.

Objectif : soutenir les patients face aux difficultés ressenties dans cette période de contestation. une situation que l’ARS juge “paradoxale” alors que les chiffres de la vaccination des soignants sont plutôt élevés. Selon elle “notre système de santé fonctionne globalement bien et le taux de vaccination des professionnels de santé est à présent majoritaire puisqu’ayant atteint 76 % et augmentant encore chaque jour. Les établissements de santé ont des taux entre 70 et 95 %. Le CHU a dépassé les 80 % et le CHBT est à 93 % “.

Elle précise que “les difficultés pouvant exister sont surtout liées à des blocages des établissements conduisant, parfois, à des actes malveillants et de dégradation. Ces actes visant à laisser penser que c’est la mise en œuvre de l’obligation vaccinale qui est de nature à diminuer la qualité de la prise en charge. Des représentants des usagers ainsi que des associations ont adressé un cri d’alerte de leurs adhérents sur les dysfonctionnements qu’ils vivent au quotidien notamment en lien avec ces blocages”.

 

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