Etablissements scolaires : encore des dégradations

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Plusieurs établissements de Pointe-à-Pitre et des Abymes cibles d’actes malveillants

De nombreux établissements scolaires continuent d’être régulièrement souillés dans l’académie. “La rectrice condamne fermement ces actes de délinquance et demande que chacun fasse preuve de responsabilité”. Plusieurs plaintes ont été déposées.

 

La rectrice de région académique, Christine Ganglokk-Ziegler, condamne une nouvelle fois les cadenassages et les dégradations constatés ce jeudi matin dans de nombreuses écoles, collèges ou lycées notamment des Abymes et de Pointe-à-Pitre.

Aux Abymes, ce sont les écoles Solitude, Ignace, Joseph-Théodore Faustin 1et 2, Maryse Onesipe et Marie-José Dampa, Joseph Nuissier  ainsi que le collège Aurélie Lambourde qui ont été souillés. Le lycée Baimbridge a été cadenassé alors même que les épreuves nationales de l’agrégation y étaient organisées.

A Pointe-à-Pitre, les écoles Raphaël Jolivière, Fernande Bonchamps, Léon Feix et le collège Sadi Carnot  ont été également été souillés.
Au Gosier, c’est le collège Bambuck qui a été cadenassé.

Pour les écoles, l’accueil des élèves n’a pu être assuré, dans la plupart des cas. Pour les collèges, malgré ces conditions, l’accueil des élèves a pu être assuré, grâce à la mobilisation et la réactivité des chefs d’établissement, des équipes d’accueil et d’entretien des établissements et de l’équipe académique mobile de sécurité.

 

Ces actes de vandalisme pénalisent une nouvelle fois lourdement les élèves dans leur formation alors que beaucoup ont déjà mené des actions, avec leurs équipes éducatives, pour appeler les adultes à plus de responsabilité à leur égard et sur le plan environnemental.

Elle rappelle que les huiles de vidange sont toxiques pour la santé et qu’elles contaminent l’environnement parce qu’elles contiennent des métaux lourds, des acides organiques, du chlore, des phénols, des phtalates et des hydrocarbures aromatiques polycycliques, facteurs de développement de cancers de la peau. Ces huiles, peu biodégradables, s’infiltrent dans le sol qu’elles contaminent. Un litre d’huile peut couvrir une surface de 1 000 m2 d’eau, empêchant ainsi l’oxygénation de la faune et de la flore pendant des années.

Ces actes scandaleux réduisent les efforts des équipes éducatives qui œuvrent à transmettre les valeurs de respect de l’autre, du vivre ensemble, de l’environnement à leurs élèves.
La rectrice condamne fermement ces actes de délinquance et demande que chacun fasse preuve de responsabilité et de respect envers notre jeunesse et pour le travail des enseignants et des équipes des écoles et établissements. Des plaintes ont été déposées.

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