Epidémie : 3e phase du déconfinement

Lors du point presse hebdomadaire, les autorités sanitaires ont annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire et de nouvelles mesures de déconfinement. La situation épidémique reste stable.

3e PHASE DE DECONFINEMENT

-Fin de l’état d’urgence sanitaire. La fin du couvre feu est annoncé à partir de dimanche soir 14 novembre. D’autres évolutions seront annoncées vendredi. Elles concernent la reprise de certaines activités.

-Le port du masque reste obligatoire dans les espaces publics (plein air, lieux fermés, espaces recevant du public).

-Le pass sanitaire continue de s’appliquer dans les bars, restaurants, boites de nuit, stades etc. “Ce pass est important car il permet de sécuriser les activités et les rassemblements, précise le préfet. Couplé au vaccin, il permet de conserver une vie et une activité économiques”.

-Les tests deviendront payants à compter du 6 décembre. Ils resteront gratuits pour les vaccinés et les mineurs.

STABILISATION DE L’EPIDEMIE

“Actuellement, le niveau est bas et stable, mais il peut basculer à tout moment dans un sens ou dans un autre. Le virus circule toujours car il y a toujours des personnes qui entrent en réanimation “, précise Alexandre Rochatte, préfet de région.

Entre le 1er et le 7 novembre (semaine 44), la situation est stable à la fois au niveau hospitalier et au niveau de l’épidémie. Le taux de positivité est à 1,3 % et le taux d’incidence de 44 /100 000 habitants. Le nombre de nouveaux cas positifs dépistés sur le territoire est de 166 contre 185 (données consolidées).

En comparaison des valeurs de la semaine 43, les taux d’incidence ont diminué dans la plupart des zones du territoire, et sont en dessous du seuil d’alerte à l’exception de la CARL et du Nord Grande-Terre.

Le taux de positivité des tests réalisés pour les résidents de Guadeloupe quel que soit le lieu de prélèvement (données Santé publique France) est inférieur au seuil de vigilance. Il est de 1,4 %, faible et stable par rapport à la semaine précédente (1,3 %).

Le facteur de reproduction effectif du virus (R) représente le nombre moyen de personnes qu’une personne infectée peut contaminer . Le R effectif calculé sur les prélèvements réalisés du 31/10/2021 au 06/11/2021 était de 1,08 non significativement supérieur à 1.

UN DECES A DEPLORER

D’après les données SIVIC exploitées par Santé publique France, il y a eu 9 nouvelles hospitalisations COVID en Guadeloupe et 3 nouvelles admissions en soins critiques (réanimation et soins intensifs et continus).

Le nombre de cas graves est toujours lié à des patients fragiles présentant des comorbidités. On compte 7 patients Covid en réanimation.

En semaine 44, 1 patient est décédé. Il s’agit d’un homme âgé de 59 ans qui avait été transféré à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière en septembre dernier. Ces données ne prennent pas en compte à ce jour les décès survenus en ville.

TAUX DE VACCINATION : TOUJOURS TRES LENT

Taux de couverture vaccinale des moins de 18 ans en 1ère injection : 18,54 %

Taux de couverture vaccinale (au moins une injection) des personnes de plus de 18 ans :
– Guadeloupe : 46,14 %
– Saint-Martin : 47,57 %
– Saint-Barth : 79,56 %
Taux de couverture vaccinale (au moins une injection) de la population de plus de 12 ans en
Guadeloupe: 43,20 %.

OBLIGATION VACCINALE : GRANDE AVANCEE

-Professionnels de santé libéraux : 82 % (91 % des médecins, 92 % des dentistes, 76 % infirmiers).

-Personnels du CHU : 84 %

-Personnels du CHBT : 95 %

-Clinique les Eaux-Claires : proche de 100 %

-Hôpital de Marie-Galante : 95 %

-Clinique de Marie-Galante : 100 %

-60 % des EHPAD entre 90 et 100 % (établissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes)

“Grâce à ce taux de vaccination, le système de soins peut fonctionner, précise Valérie Denux, directrice général de l’ARS (agence régionale de santé). Les points de difficulté concerne des actions de malveillances inacceptables et inadmissibles perpétrés par une minorité de personnels. Dernier exemple en date : le blocage des livraisons des repas au CHU. La justice apportera une réponse ferme”.

EVITER LES RUPTURES DE SOIN

Une nouvelle cellule a été créée à RIPOSTE avec un numéro d’appel dédié : 05 90 44 62 20. Les patients qui ont un soignant en arrêt provisoire ou définitif de son activité de ville peuvent joindre cette cellule.
Les opérateurs les guideront et orienteront vers des professionnels de santé de ville en activité dans leur zone géographique afin d’éviter ainsi des ruptures de soins.