De l’huile de vidange au collège Aurélie Lambourde
Les dégradations perpétrées sur les établissements scolaires se poursuivent. Cela plusieurs semaines qu’ils sont la cible d’actes de vandalisme.
C’est cette fois le collège Aurélie Lambourde, aux Abymes, qui a été visé dans la nuit de lundi à mardi. De l’huile de vidange, produit particulièrement toxique, a été déversée à l’entrée du collège, à la vie scolaire et sur la voiture d’un agent de service.
Les élèves n’ont pas pu être accueillis “mettant ainsi les familles en difficulté au regard de leur activité quotidienne et professionnelle”.
Selon la rectrice, Christine Gangloff-Ziegler, particulièrement indignée, “les actes de déprédations commis depuis plusieurs jours dans différentes écoles et établissements sont odieux et inacceptables”. “L’avenir de nos enfants et le développement durable représentent des enjeux majeurs pour le devenir de notre planète, et de tels agissements ne peuvent laisser aucun de nous indifférent”. Le rectorat précise qu’une plainte a été déposée et qu’une enquête est ouverte pour identifier les auteurs de ces actes de vandalisme.
SÉCURISATION DES ABORDS
Le président du conseil départemental, Guy Losbar, et Henry Angélique, président de la commission enseignement, construction et œuvres scolaires, font part de leur indignation face à ce nouvel acte commis au sein de l’établissement scolaire. “Ces dégradations pénalisent, une fois de plus, des jeunes guadeloupéens dont la scolarité pâtit depuis plus de deux ans de la crise sanitaire”.
Henry Angélique s’est rendu sur les lieux du collège ce mardi matin. Il s’est adressé aux professeurs réunis pour l’occasion par le principal. Les questions de la sécurisation des abords de l’établissement et du renforcement des moyens de vidéosurveillance ont également été abordées.
