Crise sociale : les élus condamnent toutes les formes de violence

Les élus proposent la mise en œuvre, sans délai, d’une instance de pilotage destinée à prescrire les solutions adaptées à chaque établissement pour garantir la continuité de l’offre de soins.

Suite à l’échec des négociations, l’ambiance de barrages et de pillage n’est plus, pour le moment, d’actualité. Elle a laissé place à ” un climat de terreur ” comme le qualifie les élus guadeloupéens, conseillers municipaux, maires, conseillers départementaux, conseillers régionaux, députés, sénateurs, réunis jeudi dernier.

Ces derniers “condamnent fermement toutes les formes de violence qui s’expriment à la faveur de cette crise sanitaire et sociale et dénoncent les atteintes inadmissibles à l’intégrité physique de nombreux professionnels de santé, alors que ces derniers méritent de travailler dans le respect et la sérénité”.

Ils précisent “rendre hommage au travail des professionnels et cadres de santé du CHU, au premier rang desquels le directeur général Gérard Cotellon et leur apportent un soutien sans faille” et “marquent leur ferme indignation face aux exactions commises au domicile du sénateur Théophille et leur totale solidarité à ce dernier ainsi qu’à sa famille “.

Les élus rappellent que ” la sortie de crise, exige un véritable effort collectif et solidaire, et qu’aucune négociation ne saurait intervenir dans un tel climat, alors qu’une 5ème vague épidémique menace la Guadeloupe.”

Ils “proposent la mise en œuvre, sans délai, d’une instance de pilotage destinée à prescrire les solutions adaptées à chaque établissement pour garantir la continuité de l’offre de soins au cas par cas, à l’instar de la fixation de délais appropriés d’application de la loi, ou de mesures palliatives comme la réalisation de tests quotidiens “.

Ils “demandent que la mise en œuvre des procédures de dialogue obtenues par les élus soit prolongée par l’instauration d’un dispositif garantissant l’avenir des professionnels durablement opposés à la vaccination”.