Le Parc National de la Guadeloupe fête la commémoration des 50 ans d’existence de la convention internationale sur les zones humides.

Le thème de la Journée mondiale des zones humide est, cette année : « Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature ».

Durant tout le mois de février plusieurs actions seront menées par le Parc National de la Guadeloupe et ses partenaires afin d’œuvrer à une meilleure connaissance de la nature, pour sa protection et sa valorisation durable.

Objectif : sensibiliser la population à la préservation de cet écosystème qui dépasse largement nos frontières. En effet, les zones humides nous protègent des évènements climatiques mais également de la pollution, entre autres effets bénéfiques.

Dans le cadre de cette journée dont le thème, cette année, est « Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature », une convention de partenariat a été signée entre le Département, au travers de l’Office de l’eau (ODE) et l’Office national des forêts (ONF).
Cette convention a pour but de définir les objectifs et types d’actions à mener de façon conjointe par les deux partenaires, pour la période 2022-2025 :
– gestion des milieux aquatiques (rivières, zones humides, mangrove, littoral, etc.) ;
– connaissance des milieux aquatiques (inventaire de biodiversité aquatique, inventaire
des pollutions, etc.) ;
– protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques ;
– communication, information et sensibilisation des scolaires et du grand public ;
– formation et accompagnement techniques ;
– promotion de l’innovation (génie écologique…) ;
– appel à Projet (AAP)
– changement climatique.

LE SITE RAMSAR DE LA GUADELOUPE COUVRE 24 150 HECTARES

Pour rappel, depuis 1971, la journée du 2 février commémore la signature de la convention internationale sur les zones humides par les nations unies, ratifiée dans la ville de Ramsar (Nord de l’Iran).

La Convention de Ramsar a adopté une large définition des zones humides comprenant tous les lacs et cours d’eau, les aquifères souterrains, les marécages et marais, les prairies humides, les tourbières, les oasis, les estuaires, les deltas et étendues intertidales, les mangroves et autres zones côtières, les récifs coralliens et tous les sites artificiels tels que les étangs de pisciculture, les rizières, les retenues et les marais salés.
Aujourd’hui les zones humides reconnues site Ramsar couvrent près de 245 millions d’hectares sur la planète, soit environ 2 % de la surface du globe.

La Guadeloupe a choisi de participer à ce mouvement mondial de préservation des zones humides en créant un site Ramsar en 1993, parmi les premiers d’outre-mer. Ce site, assis sur le périmètre de l’ancienne réserve naturelle du Grand-cul-de-sac-marin, aujourd’hui classée en Parc national, bénéficie d’un fort niveau de protection.
Sur sa portion terrestre, le site Ramsar de la Guadeloupe couvre 24.150 hectares comprenant entre autres les marais de Port-Louis, Petit-Canal, des Abymes ainsi que l’embouchure de la Grand-Rivière-à-Goyave sur la commune du Lamentin.

Un circuit itinérant de ces sites est disponible sur le site internet du Parc National :
https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/jmzh-2022-png_709935#14/16.3640/-61.7338.html
Le vendredi 11 février, une journée d’animations ponctuée par une série de conférences retransmise en livestream sur la page Facebook du Parc National sera l’occasion d’échanger sur l’importance des zones humides.