Crise sociale : échec des négociations

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Les élus guadeloupéens regrettent l’absence de l’Etat à la table des négociations

Prévisible… La première séance de négociations pour mettre un stop à la crise sociale actuelle s’est soldée par un échec. Comme prévu, l’Etat a joué les grands absents.

Une première rencontre, un premier pas dans les négociations de “sortie de crise” qui se solde par un échec ce mardi matin. Faute de la présence de l’Etat, les points prioritaires (qui relèvent de la compétence de l’Etat) n’ont pu être abordés entre le collectif des organisations en lutte et les élus.

Pour rappel, dans le droit fil de la signature, le 10 décembre dernier, d’un protocole de méthode avec le collectif des organisations, les élus guadeloupéens mobilisés pour la sortie de crise ont adressé une invitation à ce dernier ainsi qu’au représentant de l’Etat, en vue de l’ouverture des négociations ce mardi 14 décembre à 10 heures sur le campus de Fouillole à Pointe-à-Pitre.

Objectif : démarrage des négociations par atelier avec des délégations de 5 à 10 personnes par entité (Etat- Elus- Collectif).
Les élus ont reçu, le lundi 13 décembre, un courrier du collectif annonçant la venue d’une délégation de 16 personnes afin d’échanger prioritairement sur les questions de l’obligation vaccinale et du passe sanitaire.

Ce mardi , les élus présents sur place en délégation dans le respect de l’accord de méthode, ont constaté avec grand regret l’absence de l’Etat à la table des négociations.
Les élus ont donc réaffirmé l’impossibilité d’ouvrir le dialogue, en particulier sur des thèmes que le collectif considère comme prioritaires, et qui ne relèvent pas de leur périmètre de responsabilité.

Dans ce contexte, les élus entendent rappeler leur volonté d’engager des négociations en présence de l’État et des membres du collectif sur les points de revendication qui relèvent de leur compétence.

 

Pour rappel, le préfet est, à ce jour, uniquement mandaté pour participer au débat autour du plan Jeunes. Lors de la venue du ministre des Outre-Mer, ce dernier avait exigé, comme préalable aux discussions, que le collectif condamne les violences et les exactions. Demande refusée par le collectif. Dans ce contexte, il y a donc peu de chance qu’un représentant de l’Etat siège à la table des négociations. Comment sortir de l’impasse dans de telles conditions ? Faut il craindre de nouveaux barrages ? L’avenir nous le dira. Le Collectif a d’ores et déjà annoncé la poursuite de la mobilisation…

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